Par Aceituna Negra
15 octobre 2010
Sous les eaux gisent les mots
Certains se sont échoués sur le rivage,
Alors que les flots reflétaient ton visage
Constellés de milliers de daurades sauvages.
Je sens ton corps frétiller
Comme des poissons étrillés
Mais la mer parvient toujours à se frayer
Un chemin dans le sable effrayé.
La nuit ferme ses yeux et le soleil rougeoie
Le ciel satin enveloppe nos joues en émoi.
Au loin l’incendie fait rage
Mais peut-être n’est-ce qu’un mirage…
La lune apparaît dans les parages
Sa lueur berce les feuillages
Et le vent dans ton corsage
Bruisse de multiples passages.
Or, les vigies rôdent
Entravant les sentiers de leurs ombres mornes
Errant tels des cadavres perdus à la recherche de la licorne
Dont le souvenir s’érode.
Lune, sors de ta torpeur délétère
Et veille sur les amants de la terre.
La vie grouille dans leur chair
Et ne connaît pas de frontière.
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