Par Aceituna Negra
7 novembre 2010
Il faut arrêter de déconner
Les mots vrais je les connais
Et pour ça, pas besoin de sonnets
Juste que mon stylo se mette à sonner.
Si je ne sais plus où j'habite
Et que j'ai quatre jeux de clefs
C'est parce que quelqu'un a mis mon coeur sur orbite
Et qu'au passage ma réalité a pris une sacrée raclée.
Sans toi, je ne suis nulle part
Coincé au beau milieu d'une aérogare
Et dans mon cortex il y a une terrible bagarre
Pour vite prendre un nouveau départ.
Alors je prends la direction du cinéma près de chez moi
Et quand les lumières s'éteignent
Le projecteur me rappelle ta voix
Les particules de poussières dans la lumière ta peau de soie
Qui glissent entre mes doigts
A l'idée que je l'étreigne.
Et pour finir, il faut que je le confesse
Tout en toi me plaît Inès
De la cime de tes cheveux aux courbes de tes fesses
En passant par ton esprit tout en finesse
Et ta lente tendresse.
J'avoue avoir été griffé au coeur par une tigresse
Et depuis, chaque jour la plaie progresse
Et me rappelle cette douce allégresse
Et un désir qui jamais ne s'affaisse.
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